Arkema : Le lock-out patronal, déjoué par la CGT
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Composée de neuf organisations et associations de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA), l’intersyndicale demande également la suppression de la hausse de la CSG, une pension minimum à hauteur du Smic ou encore une « prise en charge de la perte d'autonomie à 100 % par la Sécurité sociale ».
À Paris, l'intersyndicale a mobilisé plusieurs milliers de personnes. CGT et FSU formant le gros des troupes du cortège, pour un défilé partant de la place du Châtelet à République. à sa tête, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui rappelait que « le mécontentement était toujours là » malgré « le saupoudrage de Macron». Face à ces manques de la part de l'exécutif, « la CGT attend plus de monde dans la rue, c'est pour ça qu'aujourd’hui nous sommes présents et qu’on prépare déjà le 1er mai et la suite ».
Avec des banderoles indiquant « Notre retraite, on l’a gagnée, on veut la vivre » ou « La CSG vide les caddies », ce sont des retraités déterminés et furieux de devoir continuer à se mobiliser face à un gouvernement et une majorité qui font la sourde oreille qui ont manifesté cet après-midi.
À Marseille, entre un millier de personnes, selon l'AFP, et 3 000 selon les organisateurs, ont défilé dans le calme jeudi matin derrière une banderole proclamant « la pension des retraités n'est pas une allocation familiale, mais un droit acquis par le travail ».
À Bordeaux, la préfecture a recensé 900 manifestants. Dans le cortège étaient présents quelques « gilets jaunes ». Graziella Danguy (FSU), elle, est venue dénoncer « l'appauvrissement général des retraités » : « Ce gouvernement ne cesse de baisser le pouvoir d'achat (…) les retraités sont obligés d'en appeler à leurs enfants ou à d'autres. »
Dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2019, l'exécutif avait décidé de limiter à 0,3 % la revalorisation des retraites en janvier, bien en deçà de l'inflation qui s'est établie à 1,8 % en 2018. Et attisé la colère d'une population déjà échaudée par la hausse de la CSG et un quasi-gel des pensions depuis 2013. Jeudi matin sur LCI, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a redit qu'une réindexation des petites retraites sur l'inflation était « sur la table » comme une des réponses possibles au grand débat. Mais « nous ne voulons pas que les pouvoirs publics jouent la division », avait prévenu Didier Hotte (FO) en début de semaine.
En ne traitant « pas tout le monde de la même façon », le gouvernement « remet en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et une revalorisation », selon l'intersyndicale. En pleine crise des « gilets jaunes », Emmanuel Macron avait annoncé en décembre une baisse du taux de CSG pour les retraités touchant moins de 2 000 euros par mois tous revenus confondus. Pas assez pour « le groupe des 9 », qui prévoit de se réunir le 18 avril pour décider des « prolongements utiles » à la mobilisation de jeudi.
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