A la PJJ, la colère continue de répondre au mépris
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En première instance en 2016, Philippe Christmann avait été reconnu coupable d'avoir projeté de la peinture sur des parois vitrées et « complice » de diverses dégradations (autocollants, tags et confettis jetés, mobilier déplacé, grille de sécurité abimée) « ayant entraîné un dommage léger ». Le parquet avait fait appel du jugement le condamnant à une amende de 500 euros et à verser environ 17 000 euros à la FFB (1 000 euros de préjudice moral, plus de 14 500 euros pour le préjudice matériel et 1 500 euros de frais de justice). Le prévenu, qui a déjà payé les dommages et intérêts, n'aura pas à payer l'amende.
« Le préjudice a été indemnisé », « nos droits ont été totalement reconnus et validés par la juridiction », a commenté auprès de l'AFP Claude Vaillant, l'avocat de la FFB.
La CGT s'est de son côté réjouie de la relaxe, après avoir dénoncé pendant plusieurs mois une « criminalisation de l'action syndicale ». « La justice s'honore parce que je crois qu'elle a mieux à faire que de poursuivre des syndicalistes », d'autant qu'ici « les charges étaient minces, construites par la FFB » pour « instrumentaliser » le dossier et « diaboliser » Philippe Christmann, a déclaré son avocate, Me Cathy Farran.
Avec cette relaxe, elle estime avoir jeté « un petit pavé dans la marre » après « une série de condamnation de syndicalistes » en correctionnelle. « Comment on aurait pu condamner une personne seule sur une action collective décidée par une organisation ? », a réagi Serge Pléchot, secrétaire général de la FNSCAB, en faisant part de son « soulagement ». « Ça remet dans le droit chemin ceux qui nous ont attaqués », a-t-il commenté. Philippe Christmann a évoqué, lui, une « grande victoire » pour son syndicat et « surtout pour les salariés » qu'il défend. La justice n'est « pas restée insensible » à son engagement sur « la pénibilité, les accidents et les morts au travail ».
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