1500 postes d’internes en moins à la rentrée
Les hôpitaux publics vont devoir tourner avec moins d’étudiants en médecine, devenus des rouages essentiels d’un système de soins à bout de souffle. Le gouvernement... Lire la suite
« En ce jour de la saint Valentin , nous déclarons notre amour à l'hôpital public ». Tel, est le mot d’ordre lancé par les organisations syndicales représentatives médicales et paramédicales (AMUF, APHJM, CFE-CGC, CFDT, CFTC, SUD, UNSA, Avenir Hospitalier, l'Intersyndicale Nationale des Internes, SN PHARE, le Collectif Inter Urgences, le printemps de la Psychiatrie, le Collectif Inter Hôpitaux, le Collectif Inter Blocs, la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité qui appellent à une journée nationale de grève et de manifestations pour le 14 février 2020 sur tout le territoire.
Elle sera marquée notamment par une manifestation à Paris à partir de midi entre les deux hôpitaux Necker et Pitié Salpêtrière en passant par Cochin et la maternité de Port Royal. Des manifestations et rassemblements auront également lieu en régions au même moment, à midi, le dépôt de fleurs blanches devant les établissements ou les ARS pour marquer symboliquement cette saint Valentin.
Dans une tribune unitaire, les organisateurs de cette saint Valentin exigent « des mesures immédiates pour endiguer l’hémorragie qui met en péril l’hôpital public », notamment : « l'augmentation du budget consacré à l'hôpital au moins égal à l'évolution naturelle des dépenses (4,4%); la reconnaissance et la revalorisation générale des carrières médicales et non médicales, notamment en début de carrière se traduisant par une augmentation salariale ; le recrutement immédiat de professionnel·le·s supplémentaires et plan de formation pluridisciplinaire ; l'arrêt des fermetures de services, d'établissements et des réouvertures de lits, partout où cela est nécessaire » .
Cette nouvelle journée d’action du 14 février n’en oublie pas pour autant les questions liées à la réforme des retraites qui va lourdement impacter ces professionnels. Ainsi, dans son préavis de grève adressée à la ministre Agnès Buzyn, la fédération CGT Santé et Action sociale réitère, notamment, l’exigence d’une « reconnaissance de la pénibilité de nos métiers ; le maintien de la catégorie active avec un départ anticipé à 55 ans et l'extension du cette mesure au même métiers du secteur privé ; un droit au départ à la retraite à 60 ans pour tous à taux plein ; l’augmentation immédiate des retraites de 300 euros ; la fin de la décote et le maintien des régimes spéciaux. »
Las de n’obtenir aucune réponse satisfaisante de la part de leur ministre, les organisations en appellent désormais à Édouard Philippe et Emmanuel Macron « seuls capables de débloquer la situation afin de sortir de la crise actuelle » . Elles réclament l’ouverture de véritables négociations sur l’avenir de l’hôpital public et des établissements de santé et d’action sociale.
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