Les Bibs de France et de Navarre devant le siège de Michelin
Alors que la CGT maintient son appel à la grève illimitée, des délégations de tous les sites Michelin de France se sont retrouvés mercredi devant son siège social, à... Lire la suite
Annoncé le 28 novembre dernier, ce PSE concerne le dernier site industriel de production de tabac de France ainsi que le seul centre de contrôle et d'analyse des produits du tabac dans l'Hexagone. Depuis, le syndicat CGT du site de Riom mobilise les salariés pour s'opposer à ce plan qui intervient deux ans à peine après celui qui a touché le site de Carquefou près de Nantes. Dans le bassin Riomois et sur le département du Puy-de-Dôme, la CGT au niveau interprofessionnel soutient les 239 salariés face à la quatrième puissance industrielle mondiale du tabac. Elle dénonce la course au profit qui seule peut expliquer la délocalisation en Pologne de l'activité de l'usine de Riom. « Sur l'année 2016, la SEITA, a vu sa rentabilité augmenter de 21 % et ses bénéfices doubler. L'activité est donc très rentable », s'indigne l'union départementale dans un tract.
Un comité de soutien s'est également constitué, avec tous les acteurs de la filière tabac : planteurs, buralistes, fabrication et centre d'analyse SEITA. Celui-ci a pour ambition de rassembler au-delà de l'entreprise la population, les commerçants, les élus dans un « esprit de solidarité et de conscience de l'intérêt mutuel qui unit les activités » en territoire. « Au-delà des emplois directs et indirects dans le bassin, la délocalisation de cette industrie mettrait en danger 900 exploitations agricoles françaises, car Imperial Brands n'achèterait plus le tabac produit en France. En plus, la disparition du centre de dépannage de cigarettes intégré au site SEITA menacerait 30 % des débitants de tabac locaux », souligne la CGT 63.
Engagés dans un bras de fer avec un géant industriel les salariés de Riom se sont attachés l'expertise du cabinet Progexa pour monter un projet industriel de reprise en société coopérative (SCOP) du site de Riom, avec 180 des 239 emplois sauvés, dans le cas où tous les ingrédients soient réunis (murs et machines à l'euro symbolique + charge de travail fournie en sous-traitance à la SCOP par Imperial Brands pendant 3 à 4 ans). La grille de la dernière usine Seita ne va donc pas se refermer au lendemain de ces dernières négociations à Paris ce 4 juillet. Dès le 6 juillet, les salariés vont rencontrer le sous-préfet de Riom et les services départementaux du ministère du Travail pour impliquer les pouvoirs publics et gagner la reprise en Scop. Par bien des points de vue, le bras de fer qu'ils ont engagé rappelle le long combat des salariés de Fralib durant 1336 jours.
Alors que la CGT maintient son appel à la grève illimitée, des délégations de tous les sites Michelin de France se sont retrouvés mercredi devant son siège social, à... Lire la suite
C’est une décision brutale. Les usines Michelin de Cholet (49) et Vannes (56) sont visées par une fermeture d’ici 2026. 1400 emplois sont menacés. La CGT a appelé... Lire la suite