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CULTURE

Syndicalisme et culture, destins croisés

10 juin 2015 | Mise à jour le 7 mars 2017
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Syndicalisme et culture, destins croisés

Le 11 juin se tient, au centre Benoît Frachon de Courcelle-sur-Yvette, une journée culture confédérale sur le lien entre syndicalisme et création artistique. À cette occasion, le centre culturel du Centre de formation Benoît Frachon sera renommé Marius Bertou. Rencontre avec Serge Le Glaunec, responsable de la politique culturelle confédérale CGT.

C’est pour honorer ce syndicaliste, parmi les premiers à s’occuper des questions de politiques culturelles, que la CGT donnera le nom de Marius Bertou, jeudi 11 juin, au centre culturel du Centre de formation Benoît Frachon.

En effet, Georges Séguy avait chargé Bertou, il y a maintenant 30 ans, de créer un secteur confédéral de politique culturelle. Depuis, la question du lien entre syndicalisme et création artistique a largement été étudiée, notamment au travers du texte Démocratie culturelle? publié en 2006.

Près de 10 ans après, la question reste d’actualité. Comme le souligne la CGT dans le programme de la journée: «Alors que sévissent les restrictions budgétaires, notre journée se propose de réaffirmer combien sont nécessaires des politiques publiques de la culture ambitieuses, porteuses des valeurs de dialogue et de tolérance.»

Au delà des débats autour de «La culture, dimension constitutive du syndicalisme», «Syndicalisme et culture, quelle histoire!» ou encore «Créateurs/syndicalistes, des horizons communs?», la journée marque le début de la saison culturelle estivale ponctuée, notamment, par le festival d’Avignon, le 2e forum de la francophonie à Liège, ou encore le Festival mondial des théâtres de marionnette de Charleville-Mézières.