
En Allemagne, des élections décisives pour le secteur industriel
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Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires iraniens, sans obtenir l'avis du Congrès.
Donald s'en va-t'en guerre, et avec lui la première puissance militaire mondiale. Le Congrès américain, qui a en principe le pouvoir de déclarer l'entrée en guerre du pays, n'a pas été consulté. Dimanche matin, les sites iraniens d'enrichissement nucléaire de Fordo, Natanz et Ispahan ont été touchés : « totalement détruits » d'après le président américain. Ces attaques interviennent dix jours après les bombardements ordonnés par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou contre des sites militaires iraniens, et sortent les États-Unis de leur posture de négociateurs pour les impliquer dans un conflit de plus en plus explosif.
« Ce sont des attaques militaires sans précédent » explique Boris Plazzi, membre du bureau confédéral de la CGT et chargé des relations internationales, « La décision américaine est véritablement de s’aligner sur Israël et la crainte qu’on a, c’est que ce conflit embrase toute la région et engendre une série de guerres sans fin. »
La CGT, avec la Confédération Syndicale Internationale et la Confédération Européenne des Syndicats, condamne ces bombardements et appelle les responsables politiques internationaux à mettre un terme à l’usage systématique de la force militaire et à privilégier les voies diplomatiques.
Pendant ce temps, à Gaza, les bombardements continuent, et la famine organisée par Israël progresse alors que la plupart des hôpitaux sont en ruines. Pour Boris Plazzi, l'expansion du conflit vers l'Iran permet à Benyamin Netanyahou « de faire diversion tout en continuant à bombarder Gaza et en faisant avancer les colonies en Cisjordanie où, tous les jours, des gens meurent et sont chassés de chez eux par les colons israéliens (…) On sait pertinemment que ce sont toujours les travailleurs qui trinquent quand il y a des guerres parce que c’est eux qu’on envoie sur le front, c’est eux qu’on bombarde, c’est eux qu’on massacre. Nous, les syndicats français, les syndicats européens et dans le monde, on doit se mobiliser pour faire valoir le respect du droit international ».
« Dans le prolongement de l’action des dockers et portuaires de Fos et des salarié·es de la sécurité aéroportuaire de Roissy qui ont refusé de livrer des armes à l’armée israélienne, la CGT appelle les travailleurs et travailleuses à s’organiser et agir pour faire taire les armes » déclare l’organisation dans un communiqué.
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