Réviser ses classiques
Après avoir cafouillé devant un Bourdin insistant, Myriam El Khomri a fini par avouer qu’elle ignorait combien de fois peut être renouvelé un CDD. Là où un vieux briscard... Lire la suite
De qui cette forte pensée tout droit sortie du Moyen Âge ? De Sylvain Maillard, nouveau député LREM et patron d’Alantys Technology. Le big boss de cette entreprise de distribution de composants électroniques milite pour la création d’un « CDI à droits progressifs ». Kesako ? Un contrat de travail (tout de même, môsieur est trop bon) qui offre des avantages aux employés en fonction de leur ancienneté. « Plus vous restez dans une entreprise, plus vous gagnez des droits, de formation supplémentaire, des droits de congés supplémentaires, accès à un actionnariat, accès à une récompense de votre fidélité envers l’entreprise et envers la progression de votre entreprise. »
En même temps, comme dirait son mentor, Emmanuel Macron, est-ce que favoriser la fidélité dans l’entreprise ne va pas à l’encontre de la modernité, de la flexibilité et de la mobilité, souhaitées par le chef de l'État qui pousse celui-ci à faire la promotion – non financée et non finançable – de l’indemnisation chômage pour les salariés démissionnaires ?