Réviser ses classiques
Après avoir cafouillé devant un Bourdin insistant, Myriam El Khomri a fini par avouer qu’elle ignorait combien de fois peut être renouvelé un CDD. Là où un vieux briscard... Lire la suite
Toute la pensée complexe et subtile est contenue dans cette réplique de Yann Marteil, le président de Smovengo, cette entreprise qui — elle — reprend après JC Decaux le système des Vélib' parisiens. Jeudi 16 novembre, une cinquantaine de salariés de Cyclocity, filiale de JCDecaux, ont investi la mairie de Rueil-Malmaison dont le maire Patrick Ollier (Les Républicains) est également président de la métropole du Grand Paris et membre du syndicat mixte Vélib’. Les salariés entendaient protester contre les conditions d'emploi que leur propose Smovengo, le repreneur du système de vélo en partage.
L'ensemble du personnel [267 salariés] Velib' s’est vu proposer de poursuivre leur activité chez le nouveau Smovengo, le nouveau détenteur du marché, mais avec un salaire inférieur de « 300 euros » selon Fouad Lastate, délégué syndical CGT chez Cyclocity. Les salariés demandent l'application de l'article L1224-1 du Code du travail obligeant le transfert des contrats aux mêmes conditions.