À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT

La CGT était sur la route adjacente, la route du cortège est sécurisée ”

Ludovic Mendés - Député LREM
1 mai 2019 | Mise à jour le 1 mai 2019
Par
Sur Franceinfo, le député LREM Ludovic Mendés a prétendu que, si le secrétaire général de la CGT a dû quitter momentanément le cortège, c'est parce que la CGT « était sur la route adjacente, la route du cortège (elle) est sécurisée ». Un flagrant délit de mensonges, la NVO y était présente et témoigne.

En plein direct, lors de l'émission dédiée à la couverture de la manifestation parisienne du 1er-mai, le député de la majorité a choisi de s'affranchir de la vérité pour expliquer le départ forcé des représentants confédéraux de la manifestation. Positionnés sur le boulevard Montparnasse, à la hauteur de la rue Vavin et de l'église du Montparnasse, en attente du départ de la manifestation, plusieurs véhicules (stationnés) de la CGT et les militants présents se sont retrouvés pris entre les blacks blocs et les forces de l'ordre.

Cibles de tirs de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement, les militants ont subi une répression sans discernement. Rendant alors impossible d'avancer, de pouvoir avoir un espace sûr ou de rester simplement présent sans recevoir de projectile.

Le choix de la technique de maintien de l'ordre et la volonté de désorganiser le cortège syndical sont de la responsabilité des pouvoirs publics et du ministre de l'Intérieur. Contrairement à ce qui est dit à longueur d'antenne par les représentants de l'exécutif ou de la majorité et des responsables des forces de l'ordre, la gestion de ce début de manifestation du 1er-mai a été calamiteuse.