Économie
Les entreprises sous emprise de la finance
Les cinquante dernières années ont été marquées par un retour en force du capital parmi les parties prenantes des entreprises. Ce mouvement de financiarisation, associé à... Lire la suite
30 juin 2017 | Mise à jour le 4 juillet 2017
Par
Rédaction NVO
Dans sa volonté de promouvoir la « nouvelle » politique économique du gouvernement, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est lancé dans un discours en anglais dans le texte, devant le Club économique de New York, hier.
Il s’est lancé dans une tentative raffarinienne (à partir de 41’50) pour déclamer une ode au président-Jupiter Macron en s’affichant comme Hermès, son messager. On appréciera l'accent et l'humilité de la posture. On appréciera aussi le fond (libéral à la mode Reagan and Cie) et la forme (type : toi aussi apprend l’anglais avec Bruno The Mayor). Pas besoin d'être dans le secret des dieux pour savoir que la nouvelle politique sera juste un ripolinage de l’ancienne et que ça n’aura qu’une finalité : « flexibiliser » les salariés pour « sécuriser » les chiffres d'affaires.
En mythologie grecque, rappelons qu’Hermès, en plus d’être le messager des dieux, était aussi le patron des commerçants et des voleurs. “Now, the things are really clear” (maintenant les choses sont vraiment claires) comme dirait Bruno.
