Au musée d'histoire vivante de Montreuil, la mémoire ouvrière à l’honneur
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Voilà quarante ans que Olivia Clavel peint. Membre fondatrice du groupe d'artistes punks Bazooka (avec Lulu Larsen, Kiki et Loulou Picasso), qui sévissait dans la presse des années 1970-1980 (Libération, Métal Hurlant, Charlie Mensuel), elle a à son actif plusieurs BD mettant en scène son héros « Télé », ainsi que des pochettes de disques pour Sapho, les Rita Mitsouko ou Brigitte Fontaine.
Elle a d'ailleurs dernièrement illustré une nouvelle de cette dernière dans Pandora, revue de bande dessinée éditée par Casterman. Aujourd'hui, elle expose ses dernières toiles, à Paris, à la galerie Corinne Bonnet, et ça vaut le détour !
« Entraînement de nuit des pigeons voyageurs » : rien que le titre de l'exposition d'Olivia Clavel est tout un programme poétique. Ses toiles en sont un autre, qui nous font voyager dans des forêts d'arbres multicolores pleins de vie. Les voilà souriants, s'enlaçant et s'embrassant, tandis qu'une multitude de pigeons tournoie autour comme des nageurs ailés.
Des rêves qui s'échappent… Il faut s'arrêter devant ses peintures flamboyantes, car les forêts sont comme des jungles où se planquent des petits génies narquois. Là, une chouette, ici, un scarabée ou un cerf. Un peu plus loin, des fleurs animées et des feuilles qui sont autant de personnages aux grands yeux interrogatifs. Un tourbillon de mouvements et de couleurs pétantes qui nous fait pénétrer dans l'univers singulier et foncièrement libre de l'artiste.
Dans sa fantasmagorie, on retrouve ses personnages fétiches comme le chat Ernest, son héros à tête de télé (l'artiste prit d'ailleurs un temps le nom d'Olivia Télé Clavel), un bus spatial, conduit par un Japonais errant…
La dame blanche nous fait d'ailleurs pénétrer à l'intérieur de l'engin interstellaire. Les passagers sirotent un verre de vin sur un canapé, guéridon de bois garni à l'appui, les pieds reposant sur un grand cerf rouge qui ressemble à un gentil dragon. Comme le résume si bien l'écrivain Romain Slocombe : « Les peintures d'Olivia Clavel nous emmènent dans la multiplicité des mondes ; elles ouvrent toutes grandes les portes de l'esprit ».
À noter : le dimanche 4 décembre, Caroline Loeb viendra signer son dernier livre, Mes années 80 de A à Z, publié en 2015 chez Vents de Sable et, le 22 décembre, les éditions Rien ne se perd, dirigées par Pascal Blondeaux, fils de Gébé, lanceront leurs premiers ouvrages.
« Entraînement de nuit des pigeons voyageurs »
Exposition d'Olivia Clavel.
Jusqu'au 22 décembre à la galerie Corinne Bonnet.
Cité artisanale, 63 rue Daguerre – Paris 14e. Galerie Corinne Bonnet
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