Selon une étude publiée par l'Economic Policy Institute en août, les mécanismes d'optimisation fiscale tels que le « paiement différé de l'impôt » baptisé « deferral loophole » permettent aux multinationales américaines de déclarer des bénéfices dans les paradis fiscaux et de ne pas payer l'impôt sur ces bénéfices tant qu'ils ne sont pas rapatriés aux États-Unis.
Ce seraient ainsi quelque 2600 milliards de dollars de bénéfices à l'étranger qui échapperaient à la fiscalité (soit quand même à peu près le PIB de la France). Selon cette étude, alors que le taux officiel de l'impôt fédéral sur les sociétés est de 35 %, le taux réel d'imposition varie entre 12,5 % et 19,4 % selon les estimations.