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VIOLENCES SEXISTES

Une journée particulière

21 novembre 2017 | Mise à jour le 24 janvier 2018
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La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, a pris une résonance toute particulière cette année, à la suite de la déferlante de témoignages entraînée par le scandale Weinstein.

À Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté – associations féministes, Femen, etc. – et des militantes et militants de la CGT se sont rassemblés derrière une banderole : « Lutter contre les violences sexistes et sexuelles : un enjeu syndical ».

L'origine de cette journée remonte à 1960, lorsque les sœurs Mirabal furent sauvagement assassinées en République dominicaine parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent les symboles du combat pour éradiquer la violence à l'égard des femmes. Presque soixante ans plus tard, les sévices et tortures infligés à des millions de femmes sont toujours bien réels : aux États-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes ; en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes ; au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint.

 

 

Cet article est un des éléments de l’enquête publiée dans le numéro de décembre 2017 de la Nouvelle Vie Ouvrière