Pour venir en aide aux femmes en souffrance, il faut d'abord les identifier. Or, celles-ci sont souvent isolées socialement par leur conjoint violent, c'est le premier défi.
Même son de cloche du côté des services de police. Des intervenants sociaux de référence tournent entre les commissariats et les gendarmeries afin de pouvoir identifier et écouter les femmes venues porter plainte. Cependant, ces intervenants ne sont que cinq… pour plus de soixante-quinze commissariats et gendarmeries !
Parcours du combattant
Une fois identifiées, les victimes ne sont pas au bout de leur « parcours du combattant », porter plainte est souvent compliqué. On leur demande un certificat médical alors que c'est illégal, ou même de remplir, chez elles, sur Internet, un formulaire de préplainte en ligne. Comment demander à une victime de violences conjugales de remplir ce formulaire dans la maison où se trouve son agresseur ?
Retrouvez l’intégralité de l’article avec la suite des témoignages dans le numéro 3566.
Numéro spécial de la NVO
Que vaut le travail des femmes ? ▶️ Le relire
▶️ L'acheter