Même s’il y a des différences nationales, plusieurs pays ont vu leur nombre de travailleurs pauvres augmenter dans le sud de l’Europe (France, Italie, Espagne) avec une baisse dans le Nord (Finlande, Irlande, Suède).
En Allemagne, ce sont les effets des réformes du marché du travail qui ont conduit à des « emplois flexibles, à temps partiel et mal rénumérés« .
Un travailleur de l'Union européenne sur dix est pauvre, selon les données 2015 d'Eurostat, au seuil de pauvreté à 60 % du revenu médian de chaque pays. Avec respectivement 3,1 % et 4,7 %, la Finlande et la Belgique sont les pays où la part de travailleurs pauvres est la plus faible. La Roumanie se situe au plus haut, avec 18,9 %, suivie à distance par la Grèce (14,1 %) et l'Espagne (13,1 %). La France se situe sous la moyenne de l'Union européenne avec 7,9 %.
En moyenne, en Europe, en 2015, un travailleur sur 10 est un travailleur pauvre.