Une journée d'action pour les libertés syndicales
Ce jeudi 1er juin, des camarades de La Creuse, de l'Allier de la Haute-Loire, de la Haute-Vienne, du Puy de Dôme, d'Isère ainsi que des militants des syndicats local FO, FSU,... Lire la suite
Environ 120 personnes se sont rassemblées jeudi place Saint-Gervais, derrière l'hôtel de ville de Paris, pour soutenir deux employés municipaux convoqués en conseil de discipline pour avoir détourné fin mai un camion-poubelle.
Les deux syndicalistes, déjà condamnés chacun en juillet à 70 heures de travail d'intérêt général pour « soustraction frauduleuse » de la benne à ordures, risquent la révocation selon la CGT, qui avait appelé à cette manifestation.
« On est là pour faire passer le message à la mairie de Paris qu'on ne lâchera pas nos camarades », a lancé à l'assistance Régis Vieceli, secrétaire général du syndicat CGT FTDNEEA (filière traitement des déchets, nettoiement, eaux, égouts, assainissement).
Porte-voix à la main, il a averti qu'un préavis de grève était « prêt à être déposé » si Jean-Jacques, 56 ans, et Christian, 58 ans, deux fonctionnaires aux excellents états de service, écopaient de « sanctions lourdes ».
La décision du conseil de discipline n'a finalement pas été rendue jeudi, faute d'accord entre les élus du personnel et l'administration, a indiqué dans la soirée M. Vieceli à l'AFP. Le dossier va par conséquent revenir à la secrétaire générale de la ville de Paris, selon le syndicaliste, qui redoute « une décision politique » dans la mesure où cette responsable municipale est nommée par la maire, Anne Hidalgo. La décision interviendra « probablement » avant le 28 septembre, a ajouté cette source.
Le 25 mai dernier, deux membres du syndicat CGT FTDNEEA avaient enjoint un agent conduisant un camion-poubelle dans le XVIIe arrondissement de Paris de leur laisser son véhicule pour aller en déverser le contenu devant le siège de La République en Marche.
Géolocalisés, les deux employés de la ville de Paris avaient été arrêtés avant de pouvoir atteindre le siège du parti présidentiel.
La révocation des deux agents municipaux, suspendus de leurs fonctions depuis lors, « créerait un dangereux précédent » a estimé Frédéric Aubisse, responsable adjoint de la CGT FTDNEEA.
Le jour des faits, Mao Péninou, adjoint à la maire chargé de la propreté, avait déploré leur action et l'émoi qu'elle avait, selon lui, provoqué dans un « contexte terroriste ».
Il faut pourtant rappeler que non, les syndicalistes ne sont pas plus des terroristes que des voyous. La CGT avait mené une campagne pour dénoncer les répressions syndicales et la NVO avait sorti un numéro spécial sur le sujet.
Ce jeudi 1er juin, des camarades de La Creuse, de l'Allier de la Haute-Loire, de la Haute-Vienne, du Puy de Dôme, d'Isère ainsi que des militants des syndicats local FO, FSU,... Lire la suite
Poursuivie pour injure et diffamation dans le cadre de l’expression de son soutien à l’inspecteur du travail Anthony Smith, la secrétaire générale de l'union... Lire la suite