C’est le nombre de minutes passées dans le bureau d’un cadre qui valent aux neuf militants CGT de PSA Poissy d’être trainés devant les tribunaux pour ces faits qualifiés de « séquestration ».
En 2017, en première instance, ils avaient été lourdement condamnés : 5 mois de prison avec sursis et 11 000 € d’amende. Ces condamnations faisaient suite à de nombreuses attaques contre des militants CGT, et notamment, peu auparavant, contre le secrétaire du syndicat, Farid Borsali. Condamné à six mois de prison avec sursis et 2500 € d’amende pour de prétendues violences, il avait, lui aussi, interjeté appel. L'audience pour cette deuxième affaire a été fixée le 19 décembre 2018. La CGT annonce des rassemblements pour la défense des libertés syndicales et appelle à des débrayages dans le groupe lors de la tenue des audiences.
Manifestation de soutien à un délégué CGT de PSA, rejugé pour une altercation