Tom Enders, le patron d'Airbus, va quitter le groupe prochainement et il a été annoncé dans la presse le montant total de son « parachute doré » que FranceInfo divise ainsi : « 26,3 millions d'euros, somme provisionnée par Airbus pour ses années de retraite, des actions gratuites de performances évaluées à 7,3 millions d'euros et 3,2 millions pour une indemnité de non-concurrence d'un an ».
Une rémunération basée sur la performance du groupe, mais qui n'est pas du tout touchée par l'arrêt officialisé du programme A380 prévu pour 2021 qui va toucher plusieurs milliers de postes dans toute l'entreprise. Des réclamations u gouvernement allemand sur un prêt consenti à l'avionneur et des soupçons de corruptions qui laissent envisager des amendes pour
Le « patron » de TechnipFMC, Thierry Pilenko, a lui aussi profité d'un départ dans des conditions affreuses : 4 millions de primes et 10 millions d'euros d'actions gratuites. Alors que son groupe était déficitaire de 2 milliards d'euros. Sûrement une prime à la réussite.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a indiqué que cette prime à l'échec était inacceptable et rappelait que le code AFEP-Medef indiquait qu'il n'était pas acceptable que des dirigeants quittant leur entreprise en « situation d'échec » touchent des indemnités. Un code voulu comme non contraignant par le Medef lui-même.