L’État pioche dans les réserves des chèques-vacances pour aider les entreprises touchées par la crise
Est-ce parce qu'en ces temps de récession le Medef et ses amis rêvent de réduire les vacances et le temps libre des travailleurs pour booster les entreprises ? Est-ce que parler repos ou loisirs – surtout après un confinement – leur paraîtrait indécent ? Rien ne permet de l'avancer.
Mais, dans le même temps, le gouvernement exige de l'Agence nationale des chèques vacances (ANCV) qu'elle abonde de 30 millions d'euros le fonds d'indemnisation des TPE et PME (toutes entreprises de moins de 500 salariés) touchées par la crise.
La « demande » date du 9 avril et le conseil d'administration (CA) – qui est composé de représentants syndicaux et patronaux, ainsi que de personnalités du monde de l'entreprise et de la sphère publique – a voté majoritairement pour (19 voix contre 3).
À l'aube d'une crise violente, l'État met à contribution l'ANCV dont la mission est de « favoriser l'accès aux vacances et aux

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