Hôpital public : un démantèlement programmé ?
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Le premier confinement s’était accompagné d’un report massif des activités chirurgicales et médicales, afin de libérer un maximum de lits pour les malades du Covid-19.
En trois mois, ce sont ainsi « deux millions de séjours qui n’ont pas été réalisés » dans les établissements de santé publics et privés, selon une étude de la FHF consultée lundi par l’AFP.
Plus de la moitié relève de la « petite » chirurgie: par rapport à la même période en 2019, il manque ainsi près de 1,1 million d’actes ambulatoire (sans nuit à l’hôpital) ou « peu invasifs » , dont environ 190.000 opérations de la cataracte et 140.000 coloscopies diagnostiques.
S’y ajoutent quelque 330.000 interventions plus « lourdes » , dont un millier de greffes d’organes (surtout de reins), et un demi-million de consultations et hospitalisations, dont environ 4.000 infarctus et 5.000 accidents vasculaires cérébraux.
Les données des mois de juillet et août ne montrent « pas de rattrapage dans les mois qui ont suivi » le déconfinement, malgré « un faible frémissement en ambulatoire pendant l’été » .
La FHF souligne toutefois que cette « première estimation globale et nationale de l’impact » de l’épidémie s’appuie sur des « données non consolidées, avec un défaut d’exhaustivité et un risque de surévaluation de la baisse d’activité » .
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