21 décembre 2020 | Mise à jour le 21 décembre 2020
Interrogé sur BFM Business, le président du Medef a estimé que la réforme des retraites suspendue pour cause de crise sanitaire et économique ne devra être engagée avant l’élection présidentielle de 2022 que si l’économie est repartie. Geoffroy Roux de Bézieux a réitéré sa préférence pour un recul de l’âge de cessation d’activité.
« Si effectivement on a une économie qui est par terre parce que l’épidémie dure, parce qu’on arrive pas à repartir, il ne faut pas ajouter une réforme compliquée à une situation économique difficile. (…) Mais si on repart vite, alors oui, il faudra poser la question« , a déclaré le patron des patrons vendredi 18 décembre.
Disant cela, Geoffroy Roux de Bézieux, est en parfait accord -personne n’en doutait- avec le ministre de l'Économie Bruno le Maire qui assurait le 1er décembre sur LCI que la réforme des retraites serait la « priorité absolue des réformes le jour où nous engagerons les réformes » une fois que la France aura retrouvé le chemin de la croissance.
Le Président du Medef s’était par ailleurs prononcé dans une interview aux journaux régionaux du groupe Ebra du 8 décembre pour une mise en œuvre avant 2022 de « la partie paramétrique de la réforme, qui vise à réduire le déficit« , c’est à dire, notamment, les mesures d’allongement de la durée de cotisation.
Il a réitéré ses critiques contre le système à points proposé par le gouvernement « qui peut paraître sur le papier un système intelligent » mais « est très anxiogène. Les Français n’avaient pas confiance avant l’épidémie, je pense qu’ils n’ont pas plus confiance après« .
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