À Paris, le 4 février, entre République et Nation, 20000 personnes ont défilé, pour l'emploi, les salaires, les services publics et la protection sociale à l'appel de la CGT, la FSU, Solidaires et des organisations étudiantes et lycéennes.
En tête du cortège francilien, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a plaidé pour la réouverture des lieux culturels. Interrogé sur l'ampleur de la mobilisation, il a expliqué que des salariés craignaient de descendre dans la rue « parce qu'il y a le contexte sanitaire », mais « ce n'est pour ça que la colère et les mobilisations ne sont pas à la hauteur ».
« On est dans une dynamique qui peut paraître lente dans une période où tout est compliqué », mais la manifestation est « le sommet de l'iceberg en termes de colère sociale », a jugé Simon Duteil (Solidaires).
Pour Benoit Teste (FSU), « le gouvernement s'appuie sur (un) discours du bon sens, mais ce n'est pas vrai : il fait des choix qui vont entraver l'avenir. On le voit sur les étudiants, les hôpitaux… »
« Les étudiants ne peuvent pas manger, se loger, se chauffer, on est dans une situation extrême », a déclaré de son côté Mélanie Luce, présidente de l'Unef, réclamant « des réponses à notre détresse psychologique ».
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