Syndicalisme : petite révolution chez Amazon en Alabama
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Testé positif à la Covid-19 lors d'une hospitalisation récente, Mumia Abou Jamal est une grave défaillance cardiaque et d'œdèmes qui ont nécessité une intervention pour évacuer l'excès de liquide qui avait envahi ses poumons. Il souffre par ailleurs des suites d'une hépatite C tardivement éradiquée : cirrhose du foie, diabète et éruptions cutanées invalidantes.
Durant son séjour à l'hôpital, Mumia a subi de la maltraitance qui s'apparente à un véritable acte de torture : il avait les pieds et les bras attachés à son lit, provoquant des souffrances insupportables du fait de ses éruptions cutanées.
Aujourd'hui, Mumia est de retour à la prison de Mahanoy (nord-est des États-Unis). Il a été placé à l'isolement de l'infirmerie avec des soins à minima. Pour son médecin personnel, le docteur Ricardo Alvarez « sa libération est le seul traitement » qui empêcherait d'envisager le pire.
Devant l'inquiétante dégradation de son état de santé, il est donc urgent d'amplifier la mobilisation en France pour contraindre les autorités de Pennsylvanie à mettre un terme à ce qui s'apparente à une peine de mort déguisée. D'ailleurs le journaliste américain Dave Lindorff ne s'y trompe pas. À ses yeux, cette pandémie est utilisée par l'administration pénitentiaire comme une forme « d'exécution silencieuse » pour les prisonniers âgés et vulnérables aux maladies mortelles comme la Covid.
Le Collectif français « Libérons Mumia » – dont la CGT est membre aux côtés de dizaines d'organisations politiques, de syndicats et d'ONG – a lancé une campagne d'interpellation des autorités de Pennsylvanie.
Il appelle également à un rassemblement de solidarité le mercredi 7 avril (16 heures) place de la Concorde à Paris, à proximité de l'ambassade des États-Unis. La Fédération internationale des journalistes (600 000 adhérents dans le monde) avec ses syndicats affiliés en France (SNJ et SNJ-CGT) et aux États-Unis (National Writers Union) ont lancé un appel à sa libération immédiate.
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