
Jennyfer : une reprise partielle
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« On veut donner de la lumière à tous ces secteurs précarisés qui vont payer le prix fort de la crise », a expliqué Amar Lagha, le secrétaire général de la fédération CGT. « Attention, une révolte forte est en train de monter. Le Medef est aussi responsable de la crise que le gouvernement. C'est lui qui décide des plans sociaux ».
« Il faut taper les grands groupes au portefeuille. L'argent donné par l'État aux grands groupes, aux charognards, finance les plans sociaux et enrichit les actionnaires. Il doit servir aux services publics », a-t-il poursuivi face à une banderole faisant apparaitre un oiseau de proie au bec crochu.
Devant lui se trouvaient plusieurs délégations venues de toute la France et représentant des secteurs aussi différents que les agents de sécurité, la grande distribution, l'hôtellerie-restauration, les casinos, les assistantes maternelles, l'habillement.
Des salariés des sociétés Flunch, Carrefour, Nocibé, Sanofi, Auchan, Leroy Merlin ou Primark notamment étaient ainsi représentés.
Après avoir jeté des faux billets sur lesquels était écrit « Sanofric » ou « L'essentiel, c'est la santé… des actionnaires » et allumé des fumigènes, les manifestants ont organisé un piquenique sur le trottoir, sous le regard impassible des quelques policiers mobilisés pour la surveillance du siège parisien de l'organisation patronale.
Lors des différentes prises de parole, une élue du CSE de Nocibé a notamment détaillé la situation au sein de l'enseigne de parfumerie détenue par le groupe allemand Douglas.
« Nocibé France est une vache à lait. La crise n'a pas eu vraiment d'impact et ils licencient 342 personnes, ferment 62 magasins. Nous sommes une entreprise bénéficiaire qui licencie. Il ne faut pas laisser passer ça. Boycottez Nocibé, allez à la concurrence », a ainsi harangué Linda Karrad.

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