Lanceurs d'alerte : des associations demandent une meilleure protection
Vingt-neuf associations ont lancé jeudi un appel pour que soit transposée en France une directive européenne pour la protection des lanceurs d'alerte avant la fin de l'année, invitant les citoyens à signer cet appel.
« Alors que la directive européenne pour la protection des lanceurs d'alerte doit être transposée avant la fin de l'année, une coalition de 29 associations déplore le manque d'empressement du gouvernement et des parlementaires », selon un communiqué de l'UGICT-CGT.
L'association la Maison des Lanceurs d'Alerte est à l'origine de cette initiative.
Parmi les autres associations se trouvent Greenpeace, les Amis de la Terre, le Syndicat de la magistrature, Attac, la FSU ou encore la CFDT Cadres. Elles ont lancé le 2 juin « une campagne de mobilisation pour l'adoption d'une loi qui protège les lanceurs d'alerte et garantit le traitement de leurs signalements » via le site internet loi.mlalerte.org/je-signe.
Une directive européenne de 2019 permet aux lanceurs d'alerte de passer par une autorité externe (judiciaire ou administrative, nationale ou internationale) pour dénoncer les faits, alors qu'en France, ils doivent saisir d'abord leur hiérarchie interne.
Elle conforte aussi le droit de tout travailleur à être défendu par un représentant du personnel ou un syndicat dans sa procédure d'alerte.