Les 5 de Roanne définitivement relaxés !
RAPPEL
- 10 octobre 2010. Lors d’une manifestation contre la réforme des retraites du gouvernement de Nicolas Sarkozy, les cinq militants sont interpellés alors qu’ils taguent sur les murs de la sous préfecture, l’expression « casse toi pov’con ». Une injonction particulièrement agressive que le président Sarkozy avait jeté au visage d’un passant qui avait refusé de lui serrer la main. Ils sont condamnés en première instance en 2011 à une amende de 5000 euros et reconnus coupables en appel mais sans peine.
- Les 5 de Roanne racontent. VIDEO.
- Novembre 2010. Création du Comité de soutien aux 5 de Roanne, présidé par Jacky Teillol.
- 16 mai 2013. Rassemblement organisé par les syndicats CGT et FSU et le Front de Gauche, Europe Ecologie les Verts devant l’Assemblée Nationale le jour de la discussion du texte proposant l’amnistie sociale, adopté par le Sénat mais renvoyé par l’Assemblée nationale.
- 22 mai 2013. Les cinq militants reçoivent une convocation pour un prelevement ADN et leur inscription au fichier national automatisé des empreintes génétiques. Ils refusent ce prelèvement.
- 5 novembre 2013. De toutes les régions de France, plus de 20 000 manifestants sont venus soutenir les 5 militants CGT de Roanne, lors d'un important rassemblement organisé devant le tribunal de Lyon.
- Le récit de l’audience du 5 novembre.
- 17 décembre 2013. Les cinq militants CGT sont relaxés. Le procureur de Roanne ne fait pas appel.
- 3 janvier 2014. La cour d’Appel de Lyon, contre toute attente, décide de faire appel.
- 2 mai 2014. L’appel est rejeté. Le dossier des « 5 de Roanne » est définitivement clos. Voir le communiqué de la CGT.
« C’est un soulagement et un sentiment de victoire. On a lutté jusqu’au bout malgré les pressions ». Didier Marchand, l’un des cinq de Roanne, interrogé par France Bleue.