Toutes les inquiétudes de la CGT sont confirmées
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Le 11 mars l'Unef, la Fidl et l'UNL avaient été reçus avec la FAGE (étudiants) – qui ne demande pas le retrait de la loi, mais son aménagement – par Myriam El Khomri, Manuel Valls et Emmanuel Macron. « La problématique reste plus que jamais le retrait de ce projet de loi », avait déclaré William Martinet, président de l'Unef, à l'issue de la rencontre. Une position qui n'a pas varié depuis que les organisations syndicales de salariés ont été reçues par les ministres le 14 mars.
Avec la CGT, FO, la FSU et l'union syndicale Solidaires, ils déclarent dans un communiqué commun que « ce texte continue de diminuer les droits des salariés et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l'entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d'exemples de régressions qui demeurent » après « les aménagements annoncés par le Premier ministre ».
Côté jeunes, ces derniers satisfont la Fage qui, pour l'heure, dans le sillage de la CFDT, de la CFTC et de la CFE CGC, veut continuer à dialoguer.
L'Unef, la Fidl et l'UNL, pour qui « La philosophie générale du projet » reste la même sont vent debout. Ils appellent avec la CGT, FO, la FSU et l'union syndicale Solidaires à une grande journée de grèves et de manifestations le 31 mars, pour obtenir le retrait du projet de loi Travail.
Des manifestations étudiantes et lycéennes, que rejoindront localement les syndicats de salariés, donneront le La dès le 17 mars, avec blocages d'universités et de lycées, et le 24 mars, jour de présentation du projet de loi en conseil des ministres. Des jeunes qui entendent bien mettre en péril la loi Travail telle que souhaitée par le gouvernement.
En Île-de-France, les unions régionales CGT, CGT-FO, FSU et Solidaires, Unef, UNL et Fidl appellent ensemble à manifester le 17 mars au départ de République à 13 h 30 jusqu'à Bercy et à une mobilisation le 24 mars.
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