À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
LOI TRAVAIL

Valls insiste, la rue persiste

25 mars 2016 | Mise à jour le 16 février 2017
Par
Valls insiste, la rue persiste

Syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens opposés à la réforme du Code du travail ont encore manifesté par milliers dans plusieurs grandes villes de France. Comme un tour de chauffe unitaire avant la grande journée de mobilisation pour le retrait de la loi Travail le 31 mars.

Y aurait-il de la friture sur la ligne et comme un malentendu ? Alors qu'un sondage annonce que 61 % des Français sont opposés à la loi Travail, Myriam El Khomri soutient à l'inverse que le projet de réforme, qu'elle a présenté le matin même en Conseil des ministres, est « équilibré » et « apporte à la fois de nouvelles souplesses aux entreprises et de nouvelles protections pour les salariés ».

Manuel Valls quant à lui vante une réforme « intelligente, audacieuse et nécessaire », qui doit répondre au chômage de masse « auquel notre pays s'est habitué depuis trop longtemps ». Reste que même modifié à la marge , ce texte continue de susciter une vive opposition qui s'est encore exprimée ce jeudi. Contre le texte de Myriam El Khomri, jugé trop favorable au patronat, de nouveaux défilés se sont déroulés à Paris, Nantes, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Grenoble, Le Havre (8000 personnes) ou encore Besançon, à l'appel de sept syndicats et organisations de jeunes (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl).

Pour le président de l'Unef en tête du cortège parisien « le gouvernement a perdu la bataille de l'opinion ». Ce qu'annoncent les manifestations d'aujourd'hui, c'est le 31 mars qui est en cours de préparation dans les lycées, les universités et les entreprises. « Une journée qui s'annonce prometteuse », assure Pascal Joly, secrétaire général de l'Urif-CGT, qui témoigne d'une « montée en puissance des appels à la grève, de plus en plus unitaires. » Même optimisme pour la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison pour qui « le 31 mars est bien planté dans le paysage. »