Fret ferroviaire : la CGT s'insurge contre un scandale d'Etat
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Après la pause estivale, les cheminots entendent bien rouvrir le dossier resté en suspens de la remise sur rails du train des primeurs. Amorcée avec succès cet été, cette bataille pour le Perpignan-Rungis et, plus largement, pour le transport-marchandises ferroviaire, n'avait pas permis de faire reculer la ministre Élisabeth Borne qui avait acté la mise à l'arrêt de ce train en juillet.
Non sans difficulté, toutefois puisque, face à la mobilisation inattendue des cheminots très vite rejoints par les écologistes de tous bords et nombre d'élus de la république, la ministre avait été contrainte à quelques concessions. Notamment, celle de remettre en service le train des primeurs le 1er novembre.
Les promesses n'engageant pas ceux qui en doutent, les cheminots CGT ont décidé de se rappeler au bon souvenir de la ministre. Près de 500 agents de la SNCF se rassembleront à 14 h sur les lieux du « crime », au cœur du MIN de Rungis, où le Perpignan-Rungis acheminait chaque jour jusqu'à 1400 tonnes de primeurs aujourd'hui transportées par des milliers de camions diesel.
Sur le quai resté vide depuis juillet, les responsables syndicaux, d'associations pour l'écologie ainsi que nombre d'élus politiques enchaineront les prises de parole pour à la fois relancer la bataille de ce train, mais aussi pour réinscrire dans le débat public la question de la politique des transports de marchandises, un enjeu majeur pour l'Île-de-France.
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