CE : 70 ans, et après ?
À l’heure du soixante-dixième anniversaire des comités d’entreprise, se tenait à Villeurbanne un colloque consacré à l’activité syndicale et aux... Lire la suite
Dans le cadre de l'examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale 2019, l'amendement n° 252 du député centriste Paul Christophe (UDI) prévoyait en effet d'instaurer « un plafonnement d'exonération de 331 euros par an et par salarié (662 euros en cas d'enfant à charge) qui s'appliquerait à toutes les prestations servies aux salariés pour l'exercice d'une activité sportive, culturelle ou l'aide aux vacances », décrypte Lamia Begin, responsable du collectif « activités sport, culture et tourisme social » à la CGT. Et de conclure, « ce serait une attaque sans précédent contre le droit aux vacances » et celui de « l'accès à la culture ». Onze millions de salariés et de retraités ressortissants de 33 000 CE et CSE auraient été concernés.
La CGT avait fustigé une « attaque sans précédent contre le droit aux vacances » et « l'accès à la culture », et la CFDT jugeait que cet amendement allait « limiter à une portion congrue les avantages octroyés aux salariés ».