Pour être chômeur au sens du Bureau international du Travail (BIT), il faut en effet avoir effectué une démarche de recherche d'emploi au cours des quatre dernières semaines et se déclarer disponible dans les deux semaines pour occuper un emploi.
« Ces deux comportements, disponibilité et recherche, ont été plus ou moins affectés par les limitations de circulation des personnes et par la perception que ces dernières avaient des possibilités offertes sur le marché du travail en cette période de crise sanitaire » , explique l’Insee.
Certes, la baisse du chômage sur le trimestre provient d’abord de la hausse du taux d'emploi, lequel a continué de se redresser sur le trimestre (+0,6 point) même « si elle est à relativiser par le repli des heures travaillées par emploi » .
« Mais, comme au deuxième trimestre, la baisse du chômage est aussi pour partie en trompe-l’œil: en raison du deuxième confinement, entre le 30 octobre et le 15 décembre, un nombre important de personnes ont basculé vers l’inactivité, faute notamment de pouvoir réaliser des recherches actives d'emploi dans les conditions habituelles » , ajoute l’institut.
Le taux d’activité a diminué de 0,2 point sur le trimestre, et de 0,4 point sur un an. Chez les 15-24 ans, il a diminué de 0,9 point sur le trimestre, signe qu’un certain nombre d’entre eux ont préféré poursuivre des études ou ont renoncé à chercher un travail.