Les entreprises sous emprise de la finance
Les cinquante dernières années ont été marquées par un retour en force du capital parmi les parties prenantes des entreprises. Ce mouvement de financiarisation, associé à... Lire la suite
Cette crise a paralysé le marché interbancaire, freiné le commerce international. Elle a pénalisé le crédit, ralenti encore l'investissement productif. Les travailleurs, notamment en France, en ont payé le plus lourd tribut. Fermetures de sites et d'entreprises et la mise à mal de filières entières, de sous-traitants, de bassins d'emplois, les PME peinant à accéder au crédit indispensable.
L'industrie, déjà en perte de vitesse depuis plusieurs décennies faute d'investissements suffisants, mais aussi du fait des délocalisations ou de l'externalisation des activités dites hors du « cœur de métier », en a de nouveau subi les conséquences. Et de grandes entreprises en bonne santé financière ont profité de la crise pour supprimer, elles aussi, des milliers d'emplois, persévérant dans la logique actionnariale.
Si cette déflagration financière trouve son origine aux États-Unis dans les subprimes, la titrisation des dettes et autres produits financiers toxiques, la contagion a été planétaire. À en croire l'évolution des profits des banques, des fonds de pension et des grandes entreprises, on serait tenté de croire que nous sommes sortis de cette crise. Mais la prospérité retrouvée des banques et des entreprises du CAC 40 n'est guère partagée.
Le chômage de masse perdure et la crise a servi de prétexte à des restructurations drastiques. les inégalités se sont creusées comme jamais.
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