
Quel avenir pour l'usine Stellantis à Poissy ?
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« Oui, vous avez raison, il faut faire la lumière sur la façon dont a été gérée Sequana », a déclaré Mme Pannier-Runacher à l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la députée LREM de la Sarthe Pascale Fontenel-Personne.
La secrétaire d'État a souligné que « l'État s'était engagé depuis plusieurs années aux côtés de cette entreprise ».
« Les 200 millions d'euros publics engagés par la BPI et l'État ont été consacrés à absorber les pertes opérationnelles des sites d'Arjowiggins et uniquement à ça, pour faire face à un contexte de marché particulièrement difficile », a-t-elle ajouté.
La banque publique Bpifrance est actionnaire de Sequana à hauteur de 15,4 % du capital et détient 17,2 % des droits de vote.
La secrétaire d'État a assuré que l'État restait « prêt (…) à regarder et soutenir toute opération crédible de reprise si des financements sont trouvés », après avoir contribué à réunir 25 millions d'argent public pour aider à la recherche d'un repreneur.
Mme Pannier-Runacher a ajouté que le gouvernement travaillait « avec la région pour identifier et accompagner des projets de réindustrialisation du bassin ».
Elle a en outre rappelé que la reconversion des salariés du site en liquidation de Bessé-sur-Braye, dans le sud de la Sarthe, serait accompagnée par « d'importants moyens » avec une cellule d'appui et le maintien de 95 % du salaire.
Le tribunal de commerce de Nanterre a prononcé vendredi dernier la liquidation judiciaire d'Arjowiggins Papiers Couchés à Bessé-sur-Braye, qui emploie 580 personnes, et la cession partielle d'une autre usine sarthoise, celle du Bourray (270 emplois), à Saint-Mars-La-Brière près du Mans.

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