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HÔPITAL

Hôpitaux de Paris : La Cgt et Sud appel à une gréve illimitée.

15 avril 2019 | Mise à jour le 15 avril 2019
Par et
Ce lundi, les syndicats CGT et Sud de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP)  appellent à la gréve illimitée, pour dénoncer  « les conditions de travail devenues insupportables ».

Des hôpitaux en sous effectifs, des salaires beaucoup trop bas, des patients de plus en plus violents… Des revendications qui ne sont pas nouvelles. Mais une série d’agressions sont survenues ces derniers mois à l’hôpital Saint-Antoine ce qui a poussé ses agents à entamer une grève mi-mars, à laquelle viennent de se joindre quatre autres établissements parisiens (Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Tenon). Ils devraient être suivis par «l’hôpital de  Bicêtre, Cochin, Robert Debré et l’HEGP (Hôpital Européen Georges-Pompidou).

Plusieurs préavis devraient être présentés ce lundi. Le médecin urgentiste Christophe Prud’homme (dirigeant de la fédération Santé, Action sociale de la CGT) a expliqué à l’AFP que les négociations avec la direction de l’AP-HP n’ont pas abouti à une issue favorable. L'urgentiste dénonce des « propositions bien en dessous de ce qu’on demande » et réclame notamment un renforcement des effectifs, des augmentations de salaires de 300 euros. Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, avait essayé d’anticiper et de désamorcer le conflit en proposant 45 postes supplémentaires à répartir selon les besoins. Christophe Prud’homme a fait remarquer qu’il manquait 700 postes pour assurer la sécurité des patients, s’appuyant sur un référentiel établi par l’association Samu-Urgences de France.

« Entre 45 et 700, il y a quand même une marge de négociation » a relevé Cathy le Gac ( co-secrétaire générale de SUD AP-HP). De même que pour les rémunérations, il n’est pas question d’une augmentation de 300 euros, mais pourrait être proposée une prime d’insalubrité et de dangerosité qui atteint au maximum 90 euros par mois aux agents.  Concernant les questions sécuritaires, les syndicats ont obtenu la présence de vigiles 24h sur 24 aux services des urgences. Christophe Prud’homme attend des « propositions écrites » en provenance de la direction, afin de convenir d’une nouvelle réunion.