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Réforme des retraites

Philippe Martinez accuse la RATP d’attaquer le droit de grève

28 janvier 2020 | Mise à jour le 29 janvier 2020
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Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a accusé mardi la RATP de « remettre en cause le droit de grève », ce dont la régie s'est défendue auprès de l’AFP, affirmant « respecter scrupuleusement le droit de grève de ses agents ».

Invité de la matinale de France Info, Philippe Martinez a dénoncé des procédures contre des grévistes qui « se multiplient à la RATP ». « Les sanctions ne sont pas tombées mais les convocations » ont été envoyées, a-t-il dit. Martinez a cité « par exemple » le cas d’un « quatrième salarié qui est convoqué pour sanction, pour soi-disant blocage du dépôt de Vitry » (Val-de-Marne). « En fait, on remet en cause le droit de grève », a-t-il jugé.

Lire aussi La réaction de la CGT RATP suite à un débordement : « Jamais la CGT n’admettra que des propos homophobes servent à porter nos légitimes revendications. »

« La RATP dément formellement les accusations de la CGT affirmant que la direction de l’entreprise met la pression sur ses agents grévistes », a protesté la régie dans une déclaration transmise à l’AFP.

« La RATP rappelle qu’elle respecte scrupuleusement le droit de grève de ses agents et qu’elle a défendu également ses personnels travaillant lorsque, sur des actes isolés, ils ont été victimes d’intimidation physique ou verbale et notamment d’insultes homophobes », a ajouté la direction.

« Le gouvernement a choisi la répression forte »

Philippe Martinez a également dénoncé sur France Info des actions contre des grévistes de l’énergie. Dans ce secteur, « il y a aujourd’hui plusieurs dizaines de salariés qui sont mis en garde à vue, convoqués dans les commissariats ou devant les tribunaux », a-t-il affirmé. « Ce sont des salariés qui ont été soit sur les piquets de grève avec des coupures de courant, soit dans les manifestations. Vendredi dernier, un camarade de la CGT a été mis en garde à vue parce qu’il avait des gants de motard, un collègue de la FSU parce qu’il avait un badge », a précisé le leader de la CGT.

Estimant que « le gouvernement a choisi la répression forte », Philippe Martinez a ajouté : « Quand on n’arrive pas à convaincre, eh bien on sanctionne et on joue par la peur. Je ne crois pas que ce soit la meilleure façon de dialoguer ».