Toutes les inquiétudes de la CGT sont confirmées
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La journée unitaire de mobilisation a été marquée par des arrêts de travail qui ont notamment perturbé les transports (SNCF, RATP, contrôle aérien) et les médias. Les quotidiens nationaux étaient absents des kiosques, en raison d’une grève des imprimeries.
CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, UNL entendent faire du 1er mai un nouveau temps fort (voir la carte des manifestations du 1er mai). Les syndicats opposés au projet comptent aussi se mobiliser le 3 mai pour demander aux parlementaires de rejeter le texte de Myriam El Khomri qui sera débattu dès mardi prochain à l’Assemblée.
Au soir de cette journée, la CGT a estimé que la mobilisation « s'étend à l'ensemble des secteurs professionnels qui tous partagent bien aujourd'hui l'universalité des régressions sociales en préparation, particulièrement à travers le projet de loi porté par la ministre du Travail. (…)
Des assemblées générales s'organisent dans de très nombreuses entreprises et services, nous invitons tous les salariés à y participer pour décider des suites de la mobilisation. Nous pouvons gagner », affirmela CGT dans un communiqué.
A l’issue de la manifestation, et en dehors même des « violences » qui font la Une des médias audiovisuels, un jeune sociologue, Nicolas Jounin a été arrêté parmi tant d’autres. Nous publions ci-dessous le communiqué de l’association des sociologues enseignants du supérieur.
Jeudi 28 avril, plusieurs centaines de manifestants et manifestantes, dont de nombreux étudiants, salarié.e.s et syndicalistes, ont bloqué le port de Gennevilliers, une action menée pacifiquement dans le cadre du mouvement en cours contre le projet de loi travail en ce jour de mobilisations et de grève. Se rendant ensuite à la bourse du travail de Saint-Denis, les manifestant.e.s ont été encerclé.e.s par les forces de l'ordre, et 120 d'entre elles et eux ont été interpellé.e.s. Deux d'entre eux ont été placés en garde à vue : un syndicaliste de Sud-Rail et un sociologue, enseignant-chercheur à l’université Vincennes Saint Denis (Paris 8) et syndiqué à la CGT, Nicolas Jounin.
Ce soir, ces deux manifestants, au lieu d'être relâchés, ont été déférés au parquet, dans l'attente d'un passage devant le juge demain. En tant qu'association professionnelle, l'ASES (Association des Sociologues Enseignant du Supérieur) entend affirmer leur ferme soutien à notre collègue et à son camarade de Sud-Rail, mobilisés contre une loi entérinant, comme l'ont montré chercheurs et chercheuses, de nombreuses régressions en termes de droits collectifs et de conditions de travail. L’ASES appelle également à se rendre, vendredi 29 avril, au rassemblement de soutien aux deux interpellés organisé à 13h devant le tribunal de Bobigny.
Paris, le 28 avril 2015
Pour l’ASES,
Laurent Willemez et Fanny Jedlicki, coprésident.e.s.
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