Mumia Abou Jamal en danger de mort
En prison depuis 40 ans en Pennsylvanie (Etats-Unis) dont 30 passés dans le couloir de la mort, Mumia Abou Jamal aura 67 ans en avril prochain. Accusé du meurtre d'un policier... Lire la suite
Le 25 octobre 2019 s'est achevée « la plus longue grève dans l'automobile depuis 50 ans », a annoncé le syndicat United Auto Workers de General Motors depuis son siège de Detroit (États-Unis). Débutée le 16 septembre 2019 avec le blocage de plusieurs dizaines d'usines, c'est en effet une grève hors normes qui a secoué le pays : la presse économique parle d'un coût pour le constructeur de 3 milliards de dollars et d'une réduction de production de quelque 300 000 véhicules.
En 2009, GM était au bord de la faillite et a dû être sauvé par l'administration Obama. Les aides de l'État, puis les exonérations fiscales accordées par Trump, mais aussi les économies opérées sur les salaires, l'emploi et la précarisation sociale des salariés ont permis un spectaculaire redressement économique de la multinationale.
S'y sont ajoutées des rentrées d'argent liées à certains des choix stratégiques, comme celles générées par la récente vente de sa filiale européenne Opel à PSA. Au regard des 27,5 milliards de dollars de bénéfices enregistrés ces quatre dernières années, General Motors, qui affiche un chiffre d'affaires de 35,5 milliards de dollars, n'a pas été mis en péril par cette grève, visant en fait à un meilleur partage des richesses produites.
Cinq semaines de grèves ont finalement abouti à la signature d'un accord par UAW. Selon la déclaration du syndicat, « le contrat ratifié comprend un ensemble économique avec une prime à la signature de 11 000 dollars par membre, des primes de performance, deux augmentations annuelles de 3 % et deux paiements forfaitaires de 4 %, ainsi que la limitation des coûts des soins de santé. »
Initialement, GM proposait 8000 dollars à la signature du contrat de travail revisité et le syndicat réclamait aussi des avancées sur l'emploi, les investissements et la précarité. En effet, au cours de la dernière décennie, des salariés ont pu être amenés à renoncer à l'équivalent de nos CDI pour une situation bien moins stable. De son côté, la PDG de GM, Mary Barra estime que la nouvelle convention collective « maintient notre compétitivité ».
Depuis juillet 2019, quelque 46 000 adhérents d'UAW ont répondu à l'appel de leur syndicat afin de peser sur les négociations en cours sur la convention collective. Cette convention devait être renouvelée pour les quatre prochaines années pour redéfinir les contrats de travail, les salaires et la couverture sociale.
Les syndicats du monde entier, dont la fédération IndustriALL ont apporté leur soutien à cette grève, notamment sur cette problématique particulière de la précarité et de l'intérim qui semble être une caractéristique commune à toute l'industrie automobile à travers le monde.
General Motors : la grève générale met le constructeur au point mort
En prison depuis 40 ans en Pennsylvanie (Etats-Unis) dont 30 passés dans le couloir de la mort, Mumia Abou Jamal aura 67 ans en avril prochain. Accusé du meurtre d'un policier... Lire la suite
C’est une première aux États-Unis. Depuis le 8 février dernier, les salariés d’un entrepôt d’Amazon se prononcent en effet pour savoir s’ils veulent la création... Lire la suite