
A Rennes, un nouvel espoir fait défiler
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Raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher en Normandie. 19 décembre 2018.
Selon Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral de la CGT Chimie, 7 des 8 raffineries françaises sont bloquées. « Il s'agit de raffineries Esso et Total, donc de salariés du privé », a-t-il souligné, pointant « la communication du gouvernement qui veut faire croire que seuls les salariés des régimes spéciaux sont mobilisés ».
Seule la raffinerie Esso de Notre-Dame de Gravenchon (Haute-Normandie) n'était pas bloquée. Pour la suite, « une conférence téléphonique aura lieu après les annonces d'Édouard Philippe mercredi pour faire le point », ajoute-t-il, n'excluant pas une mise à l'arrêt des installations en cas de déception.
Une porte-parole d'Esso, contactée par l'AFP, a évoqué un « impact très limité à la raffinerie de Fos avec uniquement les expéditions bloquées et pas de mouvement interne à Gravenchon ».
La raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), qui fonctionnait normalement lundi, est repassée en grève reconductible de 24 h pour demander le retrait du projet de réforme des retraites par points du gouvernement.
« Les expéditions de produits par pipelines, bateaux, trains, camions sont coupées. Aucune goutte de carburant ne sort de la raffinerie. Les travaux ne sont plus effectués, sauf ceux liés à la sécurité des installations. Le personnel d'exploitation se prononcera à nouveau demain sur les suites à donner au mouvement », précise la fédération CGT de la Chimie.
Dans le Var, une soixantaine de personnes ont tenté de bloquer le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens vers 23 heures lundi, mais l'opération a été déjouée par les gendarmes.
La CGT appelle aussi les salariés d'EDF à se mobiliser « au moins au même niveau que le 5 décembre », où selon le syndicat plus de la moitié du personnel avait fait grève (41,6 % de l'effectif total selon la direction).
Selon Laurent Heredia, secrétaire fédéral de la CGT Énergie, une dizaine de sites de production d'électricité ont enclenché la grève cette nuit avec des baisses de charge de 6 000 mégawatts sur le réseau.

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