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Fin 2014, 240 centrales nucléaires étaient en service dans le monde. Libres ! », le documentaire de Jean-Paul Jaud, choisit d'expliquer aux enfants les choix énergétiques qui engagent leur avenir.
Qu'ont en commun un groupe d'enfants d'un camp «musique et nature» à Mortagne-en-Gironde (Charente maritime), l'ex-premier ministre japonais Naoto Kan et les habitants de l'île danoise de Samsø?
Tous sont appelés à s'interroger sur des choix énergétiques qui ont participé à des catastrophes qui ont nom Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima. Et la France, dépendante à 75% de l'énergie nucléaire, ne peut certes pas faire l'économie de cette réflexion…
Une politique et des choix économiques réalisés au nom de l'indépendance énergétique – un formidable leurre puisque la France ne possède aucun gisement d'uranium –, mais qui est l'écran de fumée choisi pour repasser la patate chaude aux générations futures et continuer à permettre à des sociétés majoritairement privées d'engranger de juteux bénéfices. Sans oublier que les éléments radioactifs comme le plutonium 237 ont une durée de nuisance estimée à… 24 000 ans !
ALTERNATIVES
Pourtant, des évidences, rappelées dans ce film sautent au visage : le Japon, après Fukushima, a arrêté la totalité de ses réacteurs nucléaires depuis septembre 2013. Le pays a-t-il pour autant sombré dans le chaos? C'est ce qu'indique l'ex-premier ministre Naoto Kan, en poste lors de la catastrophe et qui se pose en fervent promoteur des énergies vertes…
Au Danemark, en 1985, le gouvernement danois fait le choix de refuser l'énergie nucléaire. Et si sa politique énergétique demeure très dépendante des énergies fossiles, le pays se tourne de plus en plus vers un éventail d'énergies renouvelables (éoliennes et hydroéoliennes, solaire, biomasse, géothermie) qui devraient lui permettre en 2020 de produire 50% de son énergie de manière propre, en développant de plus de nombreux secteurs d'emploi. L'île de Samsø en est le vivant laboratoire.
En réalisant ce documentaire, qui fait écho à son premier film « Nos enfants nous accuseront », et à tous ceux qu'ils ont signés depuis, Jean-Paul et Béatrice Jaud souhaitent susciter une prise de conscience citoyenne plus large et durable.
La déclaration d'un irradié de Fukushima qui a choisi de consacrer les années qui lui restent à changer la politique énergétique de son pays, résume parfaitement le propos du film: «Les parents se disaient que ce qu'ils faisaient en pensant bien faire, les enfants s'en réjouiraient. Il y a là un grave malentendu. Ce qu'on a fait jusqu'ici, c'est priver les générations futures de leur liberté de choisir pour elles-mêmes ce que seront leurs valeurs et leurs modes de vie».
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