SALAIRE
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Le 8 puis le 17 mars, les salaires au centre des prochaines mobilisations unitaires
14 février 2022 | Mise à jour le 14 février 2022
Par
Frédéric Dayan et AFP
| Photo(s) : Clément Martin
Manifestation à Paris lors de la journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 27 janvier 2022
Les organisations syndicales CGT, la FSU, Solidaires et Unsa et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et VL ont appelé jeudi 10 février à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars sur les salaires et le pouvoir d’achat. Quelques jours avant, le 8 mars, syndicats, associations et mouvements féministes ont également mis la question des salaires au menu d’une « grève féministe » .
La précédente journée de grève et de manifestations, le 27 janvier, avait mobilisé « plus de 150.000 » personnes sur le mot d’ordre d’une augmentation générale des salaires à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires et d’organisations de jeunesse. L’intersyndicale souligne dans un communiqué que les salariés du public comme du privé, les retraités, les jeunes « partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie : il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes » .
En décembre 2021, « l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an », notent-elles, estimant que « l’enjeu majeur » est de « combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix » . Ces organisations réclament notamment « une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires » .
Jugeant qu’« il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes » , les organisations appellent aussi « à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes ». Elles exigeront notamment l'égalité salariale et professionnelle , parce que les femmes travaillent toujours gratuitement à partir de 15h40. Et aussi la revalorisation des métiers féminisés, et le rattrapage des pensions des femmes retraitées inférieures de 40% à celles des hommes.
Elles proposent en outre « de construire, dès à présent, les conditions d’un grand 1er mai unitaire ».
Dans un communiqué distinct, six syndicats de la fonction publique ont aussi appelé à la mobilisation le 17 mars.
Outre la CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires, la Fédération autonome et la CFE-CGC, peu habituée à participer à des mouvements de grève, sont signataires de cet appel. Ces organisations demandent notamment : « une revalorisation de la valeur du point d'indice supérieure a minima à l'inflation et l'attribution d'un nombre de points d'indice uniforme
pour tous-tes ; l'ouverture de négociations sur les grilles de rémunérations ; le relèvement systématique des grilles en proportion de l'évolution du SMIC » .
La CGT présente un bilan d’étape de sa campagne sur la revalorisation des métiers du soin et du lien
