Hôpital public : un démantèlement programmé ?
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La 29e journée mondiale de lutte contre le sida ce 1er décembre est l'occasion de rappeler que la prévention est la seule arme efficace pour enrayer l'épidémie. La polémique suscitée par la dernière campagne ciblée en direction des homosexuels montre que le combat contre les préjugés est toujours d'actualité.
Des affiches montrant deux hommes enlacés et des messages qui se déclinent – « Avec un amant, avec un ami, avec un inconnu…», «Coup de foudre, coup d'essai, coup d'un soir…», «S'aimer, s'éclater, s'oublier…» – pour mieux informer sur les différents modes de protection disponibles aujourd'hui. La dernière campagne de prévention de Santé publique France, lancée début novembre par le gouvernement, fait polémique. Une quinzaine d’élus locaux de droite, comme à Aulnay-sous-Bois ou à Angers, ont demandé le retrait des affiches. En réaction, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a saisi la justice administrative « après la censure par certains maires de la campagne de prévention du VIH ».
De Christine Boutin à Jean-Frédéric Poisson en passant par la Manif pour tous, l'indignation se focalise ainsi sur une prétendue atteinte aux bonnes mœurs, au nom de la protection de l'enfance, au lieu de se concentrer sur le problème central : éviter de nouvelles contaminations.
Or, pour être efficaces, les messages de prévention doivent être ciblés en direction des populations les plus touchées par la propagation du virus. Selon les dernières données épidémiologiques, 150 000 personnes vivent avec le VIH en France, dont 25 000 ignorent leur statut. Chaque année, environ 6000 personnes sont nouvellement diagnostiquées. Un chiffre inchangé depuis 2011. « Les gays et les hétérosexuels nés dans un pays d'Afrique subsaharienne sont les deux groupes les plus touchés. Ils représentent respectivement 43% et 38% des découvertes en 2015», rappelle Santé publique France. Et parce que « le nombre de découvertes de séropositivité ne diminue toujours pas chez les gays, contrairement à ce que l'on observe chez les hétérosexuels», la dernière campagne s'est donc attachée à les sensibiliser quant aux modes de prévention et au dépistage.
La journée mondiale de lutte contre le sida est l'occasion de rappeler les différentes possibilités offertes en la matière. Au-delà de l'usage du préservatif, des traitements pré et post-contamination efficaces existent aujourd'hui. De même, plusieurs moyens pour se faire dépister au plus tôt sont proposés : tests classiques en laboratoire, tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) menés par les associations, ventes d'autotests en pharmacie.
Comment se protéger du sida ? Comment enrayer l'épidémie ? Quels sont les modes de protection ? Voilà les questions centrales que nul cri d'orfraie ne doit balayer.
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