Manifestation pour la défense des salaires à l'appel de la fédération Commerce et Services de la CGT, le 9 février 2022 à Paris, France.
FNAC, Carrefour, Casino, Lidl, Minelli, La Samaritaine, mais aussi Pro à Pro, Groupe Mulliez, Elior… Des centaines de salariés de différents secteurs du commerce et des services se sont mobilisés le 9 février, à Paris, place du châtelet, pour réclamer de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail et des embauches. Répondant à l'appel de la CGT, ils sont venus des quatre coins de France pour marcher vers l'Assemblée nationale et dire leur colère, alors que l'inflation grimpe à mesure que leur pouvoir d'achat diminue sans que le gouvernement ne prenne les mesures nécessaires. Éreintés par une crise sanitaire durant laquelle la grande majorité a dû continuer à travailler dans des conditions de travail dégradées, ils réclament aujourd'hui une reconnaissance qui ne vient pas. Pis, ils dénoncent des cadences conjoncturelles devenues la norme au profit d'une rentabilité qui engraisse les actionnaires et détruit trop souvent leur santé.
Au cœur de la manifestation, nous avons rencontré Amel Ketfi, membre de la direction de la fédération CGT commerce, distribution et services et Virginie Cava, déléguée nationale adjointe CGT chez Carrefour dans les Bouches du Rhône.
 Amel Ketfi, secrétaire fédérale, lors de la manifestation pour la défense des salaires à l’appel de la fédération Commerce de la CGT, le 9 février 2022 à Montreuil, France.
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 Virginie Cava, lors de la manifestation pour la défense des salaires à l’appel de la fédération Commerce de la CGT, le 9 février 2022 à Montreuil, France. |
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