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FONCTION PUBLIQUE

Mobilisation d’intérêt général

9 mars 2017 | Mise à jour le 9 mars 2017
Par | Photo(s) : Pierrick Villette
Mobilisation d’intérêt général

Cette journée initiée par les fédérations CGT-FO-SUD et 16 syndicats et associations des personnels de la santé et de l'action sociale s'est élargie à toute la fonction publique d'État et aux collectivités territoriales, ainsi qu'aux organismes sociaux. Des cortèges se sont formés à Lyon, Rennes, Grenoble, Dijon, Perpignan, Toulouse. À Nice, où la moitié des crèches sont restées fermées, de même qu'une trentaine de cantines scolaires, plusieurs centaines de personnes ont manifesté.

À Paris, c'est un cortège de 35 000 personnes qui s'est élancé dans l'après-midi entre Denfert-Rochereau et Invalides. Une manifestation emmenée par les professions de santé particulièrement bien représentées. Manque de personnel et de moyens, épuisement professionnel, course à la rentabilité, perte de sens : partout, s'est exprimé un même ras-le-bol sur les conditions de travail, les sous-effectifs, la dégradation du service rendu aux populations. De la même manière, les manifestants et leurs syndicats ont réitéré leurs revendications d'une augmentation des salaires par l'augmentation du point d'indice, la reconnaissance des qualifications.

Dans le secteur de la santé et de l'action sociale, l'intersyndicale réclame « l'abandon » des groupements hospitaliers de territoire (GHT), du plan triennal d'économies de « 3,5 milliards » d'euros ou encore « l'arrêt des fermetures de lits ». Elle proteste également contre la remise en cause des 35 heures comme à l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP).

Les fédérations de fonctionnaires, notamment CGT, FO, FA-FPT (Autonomes), FSU avaient appelé les agents à rejoindre le mouvement afin de dénoncer aussi la réforme territoriale et les conséquences des fusions : « mobilités forcées » et « dégradation » du service public.

Présents également dans les cortèges, les salariés de l'énergie étaient eux aussi mobilisés pour « la revalorisation des salaires » et contre « la casse des industries électriques et gazières ».