Fret ferroviaire : la CGT s'insurge contre un scandale d'Etat
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La CGT des transports, avec 3 autres syndicats (CFDT, FO, CTFC), a alerté début novembre le ministre délégué Djebbari des difficultés que le nouveau confinement posait. Dans une lettre signée collectivement et rendue publique, les 4 organisations avertissent le gouvernement de la détérioration des conditions de travail des chauffeurs routiers.
La fermeture des relais permettant la restauration, le stationnement des véhicules, un repos légitime, l'accès à des sanitaires décents… est un problème lourd. Indiquant des « tensions naissantes », les fédérations des transports sont scandalisées par ces fermetures qui attentent à la dignité des personnels « acteurs d'une profession légitimement qualifiée d'essentielle au maintien de l'économie du pays ».
Les relais devraient bénéficier d'une dérogation pour permettre le travail correct des routiers qui continuent de sillonner les routes pour approvisionner les détaillants. Les organisations syndicales seront intransigeantes sur ce minimum et faute d’une réponse envisagent un mouvement social
Interpellant également le président de la République dans un communiqué diffusé cet après-midi, les fédérations syndicales continuent d'insister, poussées par les salariés, pour obtenir une réponse rapide.
Après une réunion vendredi 30 octobre au ministère des Transports, les organisations ont bien reprécisé le cadre de leur démarche. « Pas de revendication salariale, mais une demande de garantie des conditions de travail et respect de la dignité humaine », indique Fabrice Michaud, secrétaire général de la fédération CGT des Transports.
« Nous avons reçu de nombreux appels de conducteurs pour savoir comment ils allaient faire pour la semaine ». De vraies interrogations de salariés du secteur qui laissent dire clairement aux représentants syndicaux, unanimes, qu'il y aura une action, si aucune réponse n'est donnée : « toutes les organisations sont partantes. »
La réouverture des relais routiers est la ligne blanche à ne pas franchir, car c'est eux qui permettent de réaliser cette activité essentielle du transport routier. « Si vraiment le gouvernement veut contrôler qui y accède, ce n'est pas compliqué. Pour justifier de la situation de routiers, une fiche de paye suffit. » Mais il faudra aussi que les restos routiers hors autoroute soient également accessibles, prévient le secrétaire général de la Fédération.
Une réunion intersyndicale avec le ministère est prévue à 18 heures ce lundi 2 novembre, qui doit apporter des réponses aux demandes formulées par les organisations.
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