
Attentat contre Charlie hebdo, dix ans déjà
Il y a dix ans, deux fanatiques religieux massacraient la rédaction du journal satirique. Alors que le pays se rappelait qu’on peut toujours mourir pour ses idées, des... Lire la suite
Salomon Assus, carte postale, vers 1900 in « Quand les civilisateurs croquaient les indigènes » Éditions Cercle d’Art, Paris, 2020
«La colonisation fait partie de l'Histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé, que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ». En répondant ainsi à un journaliste d'une télévision algérienne, Echorouk TV, le 15 février 2017 à l'occasion d'un déplacement en Algérie, Emmanuel Macron, alors candidat à l'élection présidentielle, présente un discours en rupture avec un déni officiel durable des dirigeants français. à droite, François Fillon dénonce alors ce qu'il qualifie de « détestation de notre Histoire », et Gérald Darmanin s'étouffe d'un « Honte à Emmanuel Macron, qui insulte la France à l'étranger ! ».
Trois ans plus tard, le 24 juillet 2020, Emmanuel Macron devenu président de la République confie à l'historien Benjamin Stora, reconnu comme l'un des principaux spécialistes français de cette période, une mission censée permettre de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie, ainsi que du regard porté sur ces enjeux de part et d'autre de la Méditerranée », pour favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien ».
La lecture de cet article est réservée aux abonnés
La Vie Ouvrière et nvo.fr c'est l'information sur le travail et les luttes sociales. Indépendants des grands groupes de presse, c'est grâce à ses abonnés que la Vie Ouvrière et nvo.fr peuvent vous rendre compte des réalités du monde syndical et social. Soutenez l'entreprise de presse de la CGT. Abonnez-vous !
Il y a dix ans, deux fanatiques religieux massacraient la rédaction du journal satirique. Alors que le pays se rappelait qu’on peut toujours mourir pour ses idées, des... Lire la suite
À l’occasion des 27e Rendez-vous de l’histoire, à Blois (Loir-et-Cher), carte blanche a été donnée à l'Institut CGT d'histoire sociale, dimanche 13 octobre. À l’ordre... Lire la suite