Mercredi 29 octobre, point de presse inhabituel au siège de la CGT, les fédérations des transports, des cheminots, de l'Équipement et environnement, des Syndicats maritimes, des Officiers de la marine marchande et l'Union interfédérale des transports CGT, exposaient leurs analyses critiques des politiques à l'œuvre en matière de transports et leurs propositions communes.
Avec le logement, les transports sont les plus grands consommateurs d'énergie et également le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre. A l'heure où le réchauffement climatique de la planète et ses conséquences parfois dramatiques suscitent les pires craintes, il est pour le moins étonnant que la loi sur la nécessaire transition énergétique ait écarté les transports, malgré les demandes insistantes de la CGT.
Plus grave encore, les déclarations du ministre de l'Économie, qui font la promotion du transport routier en l'opposant au ferré. Et que dire de la charge du rapport de la Cour des Comptes contre le TGV. Si l'on ajoute à cela l'abandon de l'écotaxe sur les transports routiers et une réforme qui favorise l'éclatement de la SNCF en vue de la privatisation de ses segments les plus rentables, on comprend mieux la détermination des syndicats de la CGT.
Une pétition a été adressée aux salariés des transports et infrastructures, par les fédérations des cheminots, des transports, de l'Équipement, des syndicats maritimes et des officiers de la marine marchande et de l'Union interfédérale des transports, pour porter haut les exigences des salariés et l'intérêt des usagers lors de la journée d'action du 4 novembre.
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