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SYNDICALISME

Syndicalisation : la CGT donne le coup d’envoi de sa nouvelle campagne

10 juin 2020 | Mise à jour le 11 juin 2020
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« On a inversé la courbe ! », se félicite Catherine Giraud. La copilote du collectif syndicalisation fait référence aux chiffres d'adhésion * enregistrés par la CGT en 2019.

Cet article a été publié dans le numéro de juin d’Ensemble!, le mensuel de la CGT à ses syndiqués.

Sur cette période, l'organisation syndicale – qui comptait environ 640 000 adhérents –, a enregistré près de 37 000 nouvelles adhésions, soit 2 000 nouvelles cartes de plus qu'en 2018. Entre janvier et avril 2020, 11 000 nouvelles adhésions ont par ailleurs été enregistrées, une tendance aussi en hausse par rapport aux années précédentes.

Du mieux après des années en demi-teinte depuis 2011… « La tendance s'est inversée depuis le 5 décembre 2019. Les mobilisations de la CGT sur les retraites ont montré sa combativité, sa visibilité. Pendant le confinement, les adhésions ont été aussi élevées, avec une vingtaine de demandes quotidiennes », note Catherine Giraud.

Du grain à moudre pour la campagne intitulée « Le travail a plusieurs visages, la CGT a le vôtre », tout juste lancée par la confédération. « Le 8 juin, les organisations vont recevoir du matériel :flyers, affiches… Et nous serons aussi très présents sur les réseaux sociaux », poursuit Laurent Indrusiak, l'alter ego de Catherine Giraud au sein du collectif.

L’affaire de tous

Objectif ? « Montrer que la syndicalisation est l'affaire de toutes et tous. Des organisations, bien sûr. Mais aussi des adhérents qui peuvent en parler autour d'eux. L'enjeu est la construction d'un rapport de force. Et le nombre d'adhérents en fait partie », ajoute Catherine Giraud.

Le défi est crucial : « À nous de convaincre que la meilleure garantie de préparer le “jour d'après”, c'est d'adhérer à la CGT, notamment s'il y a besoin de combattre des licenciements et de porter des alternatives », ajoute Laurent Indrusiak.

Reste à lever les freins qui existent parfois dans la tête de certains : « Souvent, si les gens ne se syndiquent pas, ce n'est pas en raison du prix de la cotisation, mais tout simplement parce que personne ne le leur suggère. Nos propres militants n'osent pas proposer l'adhésion, par peur de passer pour des marchands de tapis. Il faut dépasser cela », insiste Catherine Giraud.

* Données non consolidées pouvant encore évoluer à la hausse.