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Rassemblement pour la liberté de la presse et de toutes les libertés à Rennes le 17 novembre 2020.
Rassemblement pour la liberté de la presse et de toutes les libertés à Rennes le 17 novembre 2020.
Des milliers de manifestants ont protesté mardi 17 novembre dans plusieurs villes et à Paris contre les violences policières et le texte sur la « sécurité globale » qui prévoit notamment de réprimer pénalement l'usage « malveillant » d'images des forces de l'ordre.
À Paris plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées en milieu d'après-midi à l'appel notamment de syndicats de journalistes (dont le SNJ-CGT) et associations de défense des droits de l'homme pour protester contre la proposition de loi « sécurité globale » qui empêcherait les journalistes et citoyens de filmer les forces de l'ordre durant les manifestations.
Le rassemblement vise l'article 24 de cette proposition de loi portée par LREM et son allié Agir, dont l'examen démarrait mardi.
Cet article controversé prévoit de pénaliser d'un an de prison et 45 000 euros d'amende la diffusion de « l'image du visage ou tout autre élément d'identification » d'un policier ou d'un gendarme en intervention, lorsque celle-ci a pour but de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
Les syndicats de journalistes qui appelaient à ce rassemblement au côté de la Ligue des droits de l'homme, d'Amnesty International et d'autres organisations comme Reporters sans frontières, estiment qu'elle revient de fait à interdire aux journalistes et aux citoyens de filmer les policiers en action et empêcherait, par exemple, de documenter les violences policières.
À Rennes, 300 à 400 personnes se sont rassemblées dans la matinée. À Lyon, 700 personnes ont participé vers 18 h à un rassemblement devant la préfecture tandis qu'était publiée une étude sur le devenir des plaintes visant les forces de l'ordre, intitulée « La fabrique de l'oubli ». Réalisée par le « Comité de liaison contre les violences policières » regroupant collectifs de victimes, syndicats et partis politiques, elle souligne l'importance des vidéos dans les enquêtes. À Toulouse, 1 300 manifestants selon la préfecture, dont de nombreux Gilets jaunes venus pour les deux ans du mouvement, se sont rassemblés dans le centre.
À Bordeaux, 700 à 800 personnes, dont des Gilets jaunes, se sont rassemblées en soirée près du palais de justice.
À Marseille, la manifestation a réuni plusieurs centaines de personnes qui ont applaudi la diffusion d'images du documentaire de David Dufresne « Un pays qui se tient sage », dénonçant les violences policières.
À Grenoble, 400 personnes rassemblées contre les violences policières ont été rejointes par une retraite aux flambeaux d'une centaine de Gilets jaunes.
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