À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT

Ce n'est pas un plan de restructuration, c'est un plan de destruction ”

Joël Rondel - secrétaire du CSE et élu CGT de la compagnie aérienne HOP!
13 août 2020 | Mise à jour le 13 août 2020
Par et
Les syndicats de la compagnie aérienne (filiale régionale d’Air France née en 2013 de la fusion des compagnies Brit Air, Régional et Airlinair) se sont vus confirmer lors du CSE extraordinaire mercredi 12 août à Nantes la fermeture des sites Hop! de Morlaix (209 postes), Lille (88 postes) et Orly (350 postes). La compagnie envisage de supprimer près de la moité de ses effectifs (42%), soit 1.007 postes. Un plan « inacceptable » pour les syndicats. Hormis Roissy-Charles de Gaulle et Lyon, toutes les bases de personnel navigant sont par ailleurs promises à la fermeture.

« On va amplifier la lutte et continuer à se battre car ce plan est inacceptable. Ce n’est pas un plan de restructuration, c’est un plan de destruction » , a déclaré Joël Rondel, secrétaire du CSE et élu CGT. « L’argument écologique ne tient pas la route avec seulement trois lignes supprimées, c’est plutôt l’argument de la rentabilité qui l'emporte. Le plus dramatique c’est qu’on risque d’avoir des licenciements secs alors que le gouvernement avait dit qu’il ne les autoriserait pas. Air France se sert du plan de 7 milliards du gouvernement pour licencier » , a-t-il critiqué. Le groupe Air France a annoncé un « plan de reconstruction » qui prévoit une réduction de son réseau français de 40% d’ici à la fin 2021, avec notamment la fermeture des lignes disposant d’une alternative en train en moins de 2 heures 30, ainsi que le transfert de certaines lignes intérieures vers sa filiale à bas coûts Transavia, jusqu’ici cantonnée au moyen-courrier.

CSE extraordinaire Hop! à Nantes: un « dialogue de sourds » selon des syndicats