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Salariés des CPAM : osons dire stop !

Rédaction NVO
24 novembre 2016 | Mise à jour le 5 décembre 2016
Par
Une vague de mutualisations des activités des organismes de Sécurité sociale et notamment dans l'assurance maladie est enclenchée depuis plusieurs années et passe à la vitesse supérieure avec TRAM.

Elle s'inscrit dans la politique économique menée par la CNAMTS de « dégraissage des effectifs » et fait suite aux départementalisations, mutualisations et autres réorganisations que nous connaissons déjà, avec des conséquences désastreuses sur les conditions et le sens du travail, mais aussi sur le service rendu.

Pourtant nos directeurs s'obstinent et chaque COG voit s'inscrire de nouvelles mutualisations avec comme résultat attendu les suppressions de postes.

La CNAMTS et le Ministère sont déjà en train de préparer les prochaines organisations qui réduiront les effectifs à inscrire dans la future COG. Le dernier rapport de la Cour des comptes est très explicite en la matière.

Les suppressions d'emplois et la dégradation des conditions de travail s'amplifie depuis l'instauration des COG (Plan Juppé) et la responsabilité des CPG que nos directeurs appliquent avec zèle pour atteindre leurs objectifs envers et contre tous n'est pas neutre. Cette stratégie vise à réduire les moyens humains et matériels et à les transférer de CPAM à CPAM en dédiant à chaque organisme des spécificités. Cela comporte des dangers, notamment :

Pour ce qu'il en sera de l'organisation et des circuits de travail, il semblerait qu'aucune direction ne le sache, du moins c'est ce qu'on laisse entendre à vos représentants du personnel.

Dans cette mise en place, les Instances Représentatives du Personnel sont largement mises à l'écart. Le dialogue social ne reste que du baratin. Les informations données aux représentants du personnel par les directions, sont édulcorées.

Aux questions précises de la CGT en lien avec le travail réel et sur les moyens mis en place afin que les salariés puissent faire un travail de qualité, les réponses sont absentes.

Quel mépris pour les salariés !

Refusons la logique budgétaire

Défendons la sécurité sociale, revendiquons des organismes de proximité de pleines activités.